La valeur comptable, aussi appelée prix de base rajusté (PBR), est le montant calculé en additionnant le montant total des cotisations versées par un investisseur dans un placement particulier (actions, fonds commun de placement, fonds négocié en bourse, etc.). Le total des cotisations comprend le montant initialement investi ainsi que les distributions du fonds réinvesties, moins les retraits. Ça semble simple. Quelle est donc la principale mauvaise interprétation qu’ont de nombreux investisseurs?

On entend constamment les conseillers dire que les clients ont une interprétation erronée de leurs relevés, surtout lorsqu’ils tentent de déterminer le montant gagné ou perdu dans leur compte au cours d’une période donnée. Le problème réside dans le fait que lorsque les investisseurs examinent leur valeur comptable, ils supposent souvent qu’il s’agit de la somme qu’ils ont investie au départ, dont ils soustraient la valeur marchande actuelle afin de calculer leur gain ou leur perte.

Malheureusement, la comparaison de ces valeurs mène souvent les investisseurs à des conclusions erronées quant au rendement réel de leur placement et, dans certains cas, les mène à croire qu’ils ont perdu de l’argent alors qu’en fait, leur rendement est positif. Le facteur clé qui doit être clarifié est que, lorsqu’on examine des relevés de compte de placement, la valeur comptable n’est pas nécessairement le montant investi initialement, mais peut également comprendre les distributions réinvesties.

Les placements comme les fonds communs de placement génèrent souvent des intérêts, des dividendes et des gains (pertes) en capital à partir de leurs placements sous-jacents. Les porteurs de parts d’un fonds reçoivent ces gains (en capital) sous forme de distributions. Dans le cas des titres comme les actions, le dividende versé par l’émetteur du titre aux investisseurs est souvent réinvesti pour acheter d’autres actions, ce qui peut aussi augmenter la valeur comptable de la même façon que les distributions des fonds communs de placement.

Le principal point à retenir est que la valeur comptable sur le relevé des investisseurs est supérieure à leur montant initial de placement s’ils ont reçu des distributions qui ont été réinvesties par la suite. Lorsqu’un investisseur reçoit et réinvestit des distributions, elles sont ajoutées à son montant initial de placement. Ce montant combiné correspond au nouveau PBR.

Pour les personnes qui sont plus visuelles, voyons un exemple simple :

Les détails :

1er janvier 2022, placement initial : 100 000 $ Dividendes reçus et réinvestis en 2022 : 5 000 $ Valeur comptable au 31 décembre 2022 (100 000 $ + 5 000 $) = 105 000 $ Valeur marchande au 31 décembre 2022 = 115 000 $

Façon très courante de calculer le rendement, issue d’une mauvaise interprétation :

Valeur marchande - Valeur comptable / Valeur comptable 115 000 $ - 105 000 $ / 105 000 $ = 9,52 %

Bonne façon de calculer le rendement :

(Valeur marchande - Montant investi) / Montant investi 115 000 $ - 100 000 $ / 100 000 $ = 15 %

La règle d’or

Lorsque vous examinez vos relevés de compte de placement et que vous essayez d’évaluer le rendement, la règle d’or consiste à toujours utiliser la valeur marchande et le montant initial investi qui y sont inscrits. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter le guide relatif aux distributions ou vous adresser à un professionnel des placements.

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Le présent document peut contenir des déclarations prospectives qui sont de nature prévisionnelle et pouvant comprendre des termes comme « prévoir », « s’attendre à », « compter », « croire », « estimer » ainsi que les formes négatives de ces termes. Les déclarations prospectives sont fondées sur des prévisions et des projections à propos de facteurs généraux futurs concernant l’économie, la politique et les marchés, comme les taux d’intérêt, les taux de change, les marchés boursiers et financiers, et le contexte économique général; on suppose que les lois et règlements applicables en matière de fiscalité ou autres ne feront l’objet d’aucune modification et qu’aucune catastrophe ne surviendra. Les prévisions et les projections à l’égard d’événements futurs sont, de par leur nature, assujetties à des risques et à des incertitudes que nul ne peut prévoir. Les prévisions et les projections pourraient s’avérer inexactes dans l’avenir. Les déclarations prospectives ne garantissent pas les résultats futurs. Les événements réels peuvent différer grandement de ceux qui sont exprimés ou sous-entendus dans les déclarations prospectives. Un certain nombre de facteurs importants, y compris ceux énumérés plus haut, peuvent contribuer à ces écarts. Vous ne devriez pas vous fier aux déclarations prospectives.

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