ANIMATRICE:
Gestion de Placements TD (GPTD) vous souhaite la bienvenue au balado de cette semaine. On vous rappelle que les balados ne peuvent pas être distribués sans le consentement préalable de Gestion de Placements TD.
BRITTANY PUGLIA:
Bonjour et bienvenue, ravie de vous retrouver pour ce TDAM Talks FNB, un balado sur le marché des fonds négociés en bourse au Canada et les FNB TD. Je m’appelle Brittany Puglia et je suis directrice, Développement des affaires, FNB à Gestion de Placements TD. Dans cet épisode, nous discuterons du secteur bancaire canadien et du FNB indiciel de dividendes de banques canadiennes TD, le TBNK. Les actions bancaires canadiennes affichent un rendement total annualisé d’environ 10 % sur 10 ans et un rendement des capitaux propres de 14 %.
Il faut comparer ce rendement au rendement total annuel moyen de 7 % et au rendement des capitaux propres de 10 % de l’ensemble du marché boursier canadien. Historiquement, parmi les six grandes banques canadiennes, celles qui ont le plus augmenté leur dividende sont aussi celles qui ont le mieux réussi. Aujourd’hui, je suis accompagnée de James Hunter, vice-président de notre équipe Gestion fondamentale des actions, et de Chad Wood, vice-président de notre équipe Développement de produits.
Merci à vous deux d’être des nôtres aujourd’hui.
CHAD WOOD:
Merci de nous avoir invités!
JAMES HUNTER:
Oui, merci!
BRITTANY PUGLIA:
Chad, les banques font souvent la une des journaux. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce que vous faites à GPTD? Et nous dire pourquoi nous avons créé un FNB bancaire?
CHAD WOOD:
Oui, et encore une fois, merci de nous avoir invités. Tout d’abord, à propos de fonds négociés en bourse, je voudrais dire qu’on a une solution pas mal intéressante à vous présenter aujourd’hui. On est donc très enthousiastes, et on pense que nos clients le sont aussi, à l’idée d’investir et on pense qu’ils verront l’intérêt d’un produit comme celui-ci. Et avant qu’on avance un peu sur le sujet : qui suis-je?
Je travaille au sein de l’équipe Stratégie de produits de FNB de GPTD, et je vais probablement dire « GPTD » à plusieurs reprises, ce qui correspond à « Gestion de Placements TD », juste au cas où. On utilise beaucoup d’acronymes! Donc, je travaille au sein de l’équipe Stratégies de produits. Et notre travail porte sur deux volets. Premièrement, on s’assure que les produits qu’on propose font ce qu’ils sont censés faire.
Par exemple, si leur but est de vous exposer à la technologie, on s’assure que ces FNB vous exposent effectivement à la technologie ou, s’ils sont destinés à vous procurer un revenu, on s’assure qu’ils vous procurent un revenu. C’est donc un des aspects de notre travail : gérer les produits qu’on propose du point de vue de leur finalité.
L’autre volet de notre mandat est celui du développement, c’est-à-dire élaborer de nouvelles stratégies et faire en sorte de répondre à la demande des clients. Et c’est vraiment ça qui permet d’expliquer pourquoi on a créé un FNB bancaire : lors de congrès et de réunions, les clients nous demandaient comment investir dans les banques.
« Vous avez un produit à nous proposer? » Ça fait partie des choses qu’on peut faire. À l’époque, la réponse était non. Mais vous savez, on écoute nos clients, on essaie de savoir ce qu’ils veulent et on regarde aussi les chiffres. On fait nos propres recherches. Au cours de la dernière année seulement, plus de 2 milliards de dollars ont été investis dans des FNB bancaires canadiens.
Il y a donc une forte demande. Les gens ne se contentent pas de demander, ils joignent le geste à la parole. Ils investissent aussi. Et pourquoi pas, après tout? En fin de compte, les banques peuvent-elles, comme vous l’avez dit, offrir des rendements annualisés de plus de 10 % sur plus de 20 ans, je crois?
Elles offrent d’excellents revenus. Et ce revenu augmente et offre des rendements totaux solides. C’est pourquoi on lance ce produit, et qu’on a décidé de l’ajouter à notre gamme. Le véhicule FNB est parfait pour ça, parce qu’il permet d’accéder facilement à ces banques. Au lieu d’investir dans six banques, on peut acheter un seul produit qui donne accès à toutes les banques.
C’est la principale raison pour laquelle on lance ce produit.
BRITTANY PUGLIA:
Très bien— et en tant qu’Américaine (et ne m’en tenez pas rigueur), je connais de nombreuses actions américaines de premier ordre. Ici, au Canada. Les banques sont véritablement des grandes capitalisations de premier ordre, et il est donc logique d’utiliser un FNB parce que l’investisseur possède un panier d’actions, perçoit le dividende qu’elles versent et dispose d’un moyen facile de continuer à accroître son investissement au fil du temps, tout cela sans avoir à se demander ce qu’il faut acheter et à suivre les conférences téléphoniques sur les bénéfices.
Chad pouvez-vous nous en dire plus sur l’évolution des FNB bancaires au Canada?
CHAD WOOD:
L’évolution des FNB bancaires au Canada? Eh bien, tout d’abord, cela existe au Canada depuis longtemps. Depuis plus d’une décennie, presque 15 ans, je crois, on a des FNB bancaires au Canada. Ce qui est très bien, parce que cela donne, comme on l’a dit, une diversification des actifs pour les investisseurs qui veulent des revenus et de la croissance, le tout dans un seul et même produit. Ce qu’on a vu d’abord, c’était une approche équipondérée.
Autrement dit, on est exposé à toutes les banques, et on met le même montant dans chacune d’elles. Et juste pour être clair, les banques dont on parle, ce sont la TD, RBC, Banque Nationale, CIBC, BMO et Banque Scotia. Ce sont les six grandes banques au Canada.
Tous les FNB dont on parle aujourd’hui sont des FNB qui suivent ces grandes banques. Comme je l’ai dit, on a commencé par une approche équipondérée. En gros, cela permet d’obtenir un rendement moyen de toutes les banques en facilitant et en simplifiant leur accès. Ensuite, les entreprises ont commencé à innover et à changer un peu leur approche.
Alors il y a quelques années, on a adopté une approche en fonction du rendement en dividendes. C’est-à-dire qu’on accorde plus de poids aux banques qui offrent un meilleur rendement en dividendes. Qu’est-ce qu’un rendement en dividendes? C’est le dividende que la banque verse divisé par le cours actuel. Ça donne le rendement. En quoi cela change-t-il les choses, qu’il soit plus élevé ou plus bas?
En général, nous espérons qu’il augmente, pour que le rendement augmente, mais les dividendes ne changent qu’une ou deux fois par an. Ce n’est pas très fréquent dans le monde bancaire, mais le cours, lui, change tous les jours. Par conséquent, si le cours baisse de 20 %, le rendement augmente lui aussi considérablement. Cette stratégie peut donc s’avérer fructueuse s’il y a un retour à la moyenne, et vous savez ce qu’est le retour à la moyenne?
Eh bien, la « moyenne », c’est la moyenne, et le « retour », cela veut dire « revenir ». Il s’agit donc de revenir à la moyenne. Ainsi, si le rendement a augmenté, c’est peut-être parce que le cours de l’action a baissé. Sans être trop technique, ces stratégies peuvent donner de bons résultats si les entreprises perdantes se portent mieux et que les entreprises gagnantes reviennent à la moyenne. Ensuite, il existe aussi des stratégies qui se focalisent sur ce retour à la normale.
Il existe donc des stratégies qui, si on croit que ce phénomène de retour à la moyenne se produit effectivement dans le secteur bancaire, permettent d’acheter des actions de sociétés qui se sont mal comportées au cours du trimestre précédent. Ces stratégies surpondèrent ces titres. Et pour les entreprises qui se sont bien comportées au trimestre précédent, ces stratégies sous-pondèrent ces titres en espérant qu’ils vont tous revenir à la moyenne, et donc permettre de réaliser un bon rendement global.
Ce sont donc ces deux stratégies que l’on trouve sur le marché aujourd’hui et elles sont toutes les deux excellentes parce qu’elles donnent la diversification immédiate dont on parlait et qu’elles donnent accès aux grandes banques. Mais la principale chose à se rappeler, le thème sous-jacent, c’est qu’elles essaient soit de jouer sur le retour à la moyenne, soit simplement de bénéficier du rendement moyen des banques.
C’est ce qui existe aujourd’hui sur le marché.
BRITTANY PUGLIA:
Je vois. D’accord. Eh bien, dites-nous ce qui distingue TBNK, ou T Bank, de ce qui existe déjà.
CHAD WOOD:
Eh bien, c’est en quelque sorte notre objectif principal... et ne vous inquiétez pas, chers auditeurs, nous allons faire en sorte que James puisse parler plus que moi parce qu’il en sait beaucoup plus sur le secteur bancaire. Et c’est un plaisir de l’entendre parler de tout ça. Il répondra donc sûrement aux questions. En ce qui concerne la manière dont on se distingue, je vais commencer par présenter ce qu’on a fait, puis j’expliquerai pourquoi on l’a fait.
Alors, oui, comme vous l’avez dit, « T Bank », le symbole TBNK, est un FNB indiciel de dividendes de banques canadiennes TD. En fait, ce qu’on a décidé de faire, c’est de ne tenir aucunement compte du cours. On ne veut pas que le cours soit la raison pour laquelle on investit davantage dans une banque (ou au contraire que nous la délaissions). Ce qu’on fait, c’est qu’on se base sur un moteur de croissance fondamental, à savoir la croissance des dividendes.
Donc, la croissance des dividendes avant tout? Effectivement, on regarde les dividendes versés au cours des 12 derniers mois par chaque banque, on les compare aux 12 mois précédents et on étudie la croissance de ces dividendes. On classe ensuite les banques de 1 à 6, et celle qui se trouve au premier rang obtient environ 28 % de notre FNB.
Celle qui au deuxième rang pour la croissance des dividendes obtient de 23 % à 24 %, et au sixième rang, environ 5 %. On surpondère donc vraiment les banques qui augmentent leur dividende. Et selon nous, c’est une approche que les investisseurs peuvent comprendre; c’est simple et cela les prépare à investir dans cette catégorie.
Et pour terminer, pourquoi avons-nous fait ça? Eh bien c’est là qu’il faut répondre à deux questions. Y a-t-il de la demande pour ce secteur? Et nous avons déjà répondu que oui, les gens le réclament et des milliards de dollars sont investis. Et la deuxième question : y a-t-il place à l’innovation? Et oui, on constate déjà quelques innovations.
Peut-on faire la même chose? Et on a estimé que la réponse était oui. Et comme je l’ai dit, il y avait un thème commun aux stratégies proposées. On voulait donc faire mieux. Pour arriver à ça, on a étudié l’historique de toutes les banques sur 20 ans, et sur 10 ans aussi, mais on a vraiment cherché à savoir comment ces six banques se sont comportées sur 20 ans, et ensuite, nous les avons classées.
Ce qu’on a constaté, c’est qu’il y avait un trio de tête et un trio inférieur. Les deux groupes se sont très bien comportés, mais le groupe des trois plus performantes a généré 13,1 % au cours des 20 dernières années, ce qui est, vous le savez, tout à fait remarquable, je signe tout de suite!
BRITTANY PUGLIA:
Absolument.
CHAD WOOD:
C’est fantastique. Mais le groupe des trois dernières a généré 9,8 %, ce qui est là aussi incroyable (encore une fois, je signe tout de suite), mais je préfère quand même le groupe de tête. On s’est donc mis à demander, s’il y a 20 ans on avait eu à investir dans les six grandes banques, comment est-ce qu’on aurait pu faire pour être exposés à chacune d’entre elles, mais peut-être davantage aux trois premières.
En examinant la croissance des dividendes (et il s’agit là d’une discussion que nous aurons avec James, on s’est demandés quels indicateurs on pouvait utiliser pour les banques. Et on a constaté que les trois premières banques en termes de croissance des dividendes étaient aussi les plus performantes dont vous avez parlé dans votre introduction. Et les trois banques dont le dividende était le plus faible étaient aussi les trois moins performantes.
Ça a donc été une confirmation et on a construit notre modèle sur cette base. On pense vraiment que cette approche est unique en son genre et qu’elle nous permet de proposer un produit différent à nos clients, le produit qu’ils recherchent. On est donc très enthousiastes. Voilà en quoi on se distingue et je vous laisse, à vous et à James le soin d’en parler un peu plus longuement.
BRITTANY PUGLIA:
Eh bien, ce produit me semble formidable. Et James, par exemple, vous couvrez le secteur financier et vous faites de la recherche sur ces entreprises en permanence. Alors, le fait d’avoir ces discussions pour savoir ce que nos clients recherchent, d’aller directement à la source pour trouver la meilleure façon de procéder, et ensuite de mettre cela sur le marché, ça a l’air vraiment intéressant.
Eh bien, je pense que c’est formidable ce produit, James vous suivez ces entreprises au quotidien en faisant des recherches et en examinant leur situation financière. C’est vraiment génial d’aller au-devant des clients comme ça pour savoir ce qu’ils veulent, puis d’aller directement à la source pour trouver la meilleure façon de le leur offrir en le mettant sur le marché.
Expliquez donc un peu plus à notre auditoire, James, ce que vous faites et quels sont, selon vous, les facteurs fondamentaux les plus importants?
JAMES HUNTER:
Ma carrière a commencé juste après la crise financière, alors le moment n’était pas idéal. Mais je me suis retrouvé à Gestion de Placements TD en 2014. J’en suis maintenant à ma neuvième année et j’ai eu la chance de couvrir de nombreux aspects du marché de l’énergie, des services publics, de l’immobilier, et maintenant des banques et des compagnies d’assurance.
Je plaisante avec certains de mes collègues, mais c’est vrai que je ne semble couvrir que les secteurs qui traversent une période très difficile. Alors ma barbe a beaucoup plus de cheveux gris maintenant. Mais je suis un vrai passionné de la recherche. J’adore couvrir le secteur financier et, ce faisant, j’ai appris la réponse à votre question, Britney. Il y a deux facteurs fondamentaux qui influent sur les actions bancaires.
Le premier, c’est l’économie. Lorsque l’économie est en croissance, les banques profitent d’une croissance plus rapide des prêts. On n’a qu’à penser aux prêts hypothécaires, aux prêts commerciaux, aux cartes de crédit, etc. Une économie solide va aussi de pair avec un marché de l’emploi vigoureux, ce qui réduira le nombre de prêts douteux et favorisera la rentabilité.
C’est le premier facteur fondamental. L’économie. Et le deuxième facteur serait les taux d’intérêt. La hausse des taux d’intérêt est donc bonne pour les banques, bonne pour ses marges. Mais quand les taux d’intérêt montent en flèche en passant de 1 % à 4 % en peu de temps comme on a vu dans les dernières années, les investisseurs ne se précipitent pas pour vendre leurs actions financières à 10 fois les bénéfices, même si dans d’autres secteurs ils y pensent sérieusement à 20 fois, voire même à 30 fois les bénéfices.
Les actions bancaires dans ce contexte seront donc plus résilientes. Et l’effet inverse se produit lorsque les taux d’intérêt baissent, que l’économie ralentit, que les marges baissent, que les provisions pour créances douteuses augmentent. La rentabilité diminue un peu et les investisseurs se tournent vers d’autres segments du marché.
BRITTANY PUGLIA:
Selon votre expérience, les banques ont-elles changé au cours des dernières années?
JAMES HUNTER:
C’est une bonne question. Et je dirais qu’il y a d’énormes différences d’une année à l’autre au niveau des banques, mais on voit les changements sur de plus longues périodes. Et l’une des choses intéressantes au Canada, c’est que nous sommes beaucoup plus exposés aux États-Unis qu’avant. Si on remonte dix ans en arrière, à l’époque du président Obama à la Maison-Blanche, où on sortait de la crise financière mondiale, eh bien, à ce moment-là, moins de 10 % des bénéfices des six grandes banques provenaient des États-Unis. Ce chiffre a presque doublé aujourd’hui pour atteindre 18, 19 %. C’est très bien, parce que cela signifie une plus grande diversification des revenus, mais avec toute la réglementation et la surveillance que le Canada applique.
Un autre changement que j’aimerais souligner, c’est le comportement des clients. On est passés au numérique. Les banques canadiennes ont donc moins de succursales qu’avant. Avant, on parlait beaucoup des guichets automatiques. Vous en souvenez-vous?
Eh bien, maintenant plus que jamais, les gens paient par téléphone, ils font des demandes de carte de crédit en ligne. On compte donc le nombre d’utilisateurs numériques actifs. C’est un changement important. Et les banques en ont profité, car elles ont réduit leurs coûts et sont devenues plus efficaces. Et je me dois aussi parler de l’intégration. Les banques sont de plus en plus intégrées.
Les gens n’ont pas seulement un prêt hypothécaire, ils ont parfois aussi une solution de gestion de patrimoine, une assurance habitation ou auto, une planification fiscale et successorale... la liste est longue... Les banques sont plus numériques et plus diversifiées que jamais.
BRITTANY PUGLIA:
Avec le recul, on voit qu’elles ont évolué. Y a-t-il des tendances à l’horizon pour les banques?
JAMES HUNTER:
Il y en a beaucoup. On pourrait parler de bien des choses. Je pense qu’il vaut la peine de mentionner le monde emballant de la réglementation. Les autorités, elles... et bouclez bien votre ceinture de sécurité... les autorités sont déterminées à assurer la sécurité des banques. Il est donc beaucoup plus question de consacrer beaucoup plus de temps à l’adéquation du capital, au financement, aux liquidités – aux données fondamentales des banques quoi – et je crois que ce contrôle va s’intensifier à mesure que les banques prendront de l’expansion.
Et ce phénomène pourra s’amplifier en période d’instabilité financière ou dans des secteurs opaques de l’économie. On pense bien sûr aux cryptomonnaies, mais aussi aux enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance. Et tout cela,
CHAD WOOD:
cela pourrait être bon,
JAMES HUNTER:
Ou cela pourrait être mauvais pour les banques. Il pourrait être mauvais si le rendement des capitaux propres est un peu faible, mais bon s’il a pour conséquence de renforcer les avantages concurrentiels que les banques possèdent déjà. Pour le moment, il est trop tôt pour le dire.
BRITTANY PUGLIA:
Vous avez mentionné nos sources de revenus en provenance des États-Unis. En quoi les banques canadiennes ressemblent-elles aux banques américaines? En quoi sont-elles différentes?
JAMES HUNTER:
Eh bien, je suis content que vous me posiez cette question, parce qu’il y a de grandes différences et qu’elles valent la peine d’être connues. La première chose à souligner, c’est la structure du secteur bancaire. Aux États-Unis, il y a plus de 4 000 banques. Les plus importantes, comme JP Morgan et Bank of America, sont très diversifiées. Mais les petites ne le sont pas autant. Elles offrent du crédit au détail traditionnel aux clients locaux.
C’est très différent du Canada. On a 80 banques réglementées. 35 d’entre elles sont canadiennes. Mais les six grandes, celles qui feront partie du FNB, ont une part de marché énorme : 75 % des prêts hypothécaires, mais plus encore des dépôts des clients. Tout le secteur est donc consolidé au Canada, ce qui permet de mieux contrôler les prix, ce qui est une bonne chose.
Une autre différence est liée à la réglementation. Les banques américaines sont surveillées par quatre organismes de surveillance. Il y a la Fed, la SEC, la FDIC et le Contrôleur de la monnaie. Au Canada, il s’agit surtout du BSIF. La liste est plus courte. Moins on en a de banques, moins on en a donc d’organismes de réglementation. Ils sont donc plus forts. De plus, cela favorise la coordination au sein du système bancaire.
Et cela aide à protéger les clients, bien sûr, cela donne des clients satisfaits et en sécurité. Et c’est indispensable. Et on fait tout ça assez bien ici, au Canada. Il faut aussi tenir compte des dépôts. Les banques américaines doivent se livrer une concurrence féroce pour les dépôts en raison de la fragmentation dont j’ai parlé. Des coûts de financement plus élevés peuvent nuire à la rentabilité, mais s’il y a fuite de dépôts, les conséquences peuvent être plus graves.
Et nous l’avons vu récemment non seulement aux États-Unis, mais dans d’autres régions du monde. La bonne nouvelle, c’est que la croissance de la population du Canada est le double de celle des États-Unis : 1,2 % contre 0,6 %. La différence n’est peut-être pas énorme, mais elle est importante et signifie qu’il y a plus de déposants et de clients qui entrent régulièrement dans le système, ce qui aide à en maintenir la stabilité.
BRITTANY PUGLIA:
Eh bien, c’est aussi utile pour les investisseurs qui veulent investir dans les grandes banques canadiennes. Avez-vous une dernière réflexion pour nos auditeurs?
JAMES HUNTER:
Oui, pour tout placement à long terme, je crois qu’il est très important d’avoir une piste de croissance rentable. Or les banques canadiennes en ont beaucoup. Les politiques d’immigration attirent un grand nombre de personnes très instruites dans notre pays, ce qui représente une source importante de croissance de la clientèle. Les banques deviennent plus efficaces, comme je l’ai indiqué. Elles peuvent également affecter leur capital au moyen d’acquisitions.
Et cette croissance rentable concorde bien avec ce que nos clients nous demandent, lorsqu’ils nous disent « j’ai besoin que mes placements génèrent un revenu et une croissance stables ». D’ailleurs, je pense que c’est le plus grand attrait des banques canadiennes, et avec TBNK plus précisément, on obtient un taux non seulement de plus de 4 %, mais qui peut s’élever dans le haut de la fourchette à un chiffre. C’est vraiment le meilleur des deux mondes.
BRITTANY PUGLIA:
Excellent. Et pour revenir au produit. Chad, avez-vous une dernière réflexion pour nos auditeurs?
CHAD WOOD:
Eh bien, tout d’abord, je suis rassuré de voir James au poste d’analyste bancaire en l’entendant dire qu’il est emballé par la réglementation financière. Vous êtes à la bonne place, James! C’est sûr que moi, je ne le serais pas. Mais oui, quelques dernières réflexions. Je suis d’accord avec James. Si vous êtes un investisseur à la recherche d’un revenu, eh bien, toutes les raisons sont bonnes pour aimer les banques, mais à plus forte raison parce qu’elles fournissent un revenu, un revenu net en croissance, un revenu qui a historiquement procuré de très bons rendements en plus.
Et si vous cherchez la diversification, TBNK est un excellent produit à détenir à notre avis, un produit de valeur. La prochaine étape pour nos auditeurs? Comment se procurer un FNB, et plus particulièrement quelle est la meilleure façon d’acheter ce FNB?
BRITTANY PUGLIA:
Très certainement. Alors les investisseurs autonomes peuvent passer par l’intermédiaire de leur courtier à escompte, tandis que les investisseurs qui ont un conseiller financier peuvent se renseigner auprès de leur conseiller. Et ce qui est formidable, c’est que le FNB se négocie en bourse, il est donc très largement disponible dès le jour du lancement.
Merci à tous de nous avoir écoutés et d’envisager les FNB TD pour vos épargnes durement gagnées et pour vos placements. À la GPTD, nous sommes des fiduciaires et nous avons à cœur l’intérêt supérieur des Canadiens. On gère l’argent des Canadiens selon le point de vue des investisseurs canadiens. Tous les FNB ne sont pas égaux, et nous faisons preuve de beaucoup de réflexion et de diligence pour offrir des solutions aux problèmes des investisseurs sur le marché.
Merci, James Merci, Chad, d’avoir pris le temps aujourd’hui de vous pencher sur le secteur bancaire canadien et, plus précisément, sur notre FNB indiciel de dividendes de banques canadiennes TD, ou TBNK, en soulignant la qualité et la force de ce produit pour les investisseurs canadiens. Pour en savoir plus sur TBNK ou sur nos FNB TD, visitez td.com/fnb.
BRITTANY PUGLIA:
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ANIMATRICE:
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