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ANNOUNCER: Gestion de Placements TD vous souhaite la bienvenue au balado de cette semaine. Nous souhaitons vous rappeler que le présent balado ne peut être distribué sans avoir obtenu au préalable le consentement de Gestion de Placements TD.
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TOM GRANT: Bonjour et bienvenue à GPTD discute FNB. Je m’appelle Tom Grant, et je suis le spécialiste des marchés financiers, FNB, ici à Gestion de Placements TD.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous parler des stratégies à faible volatilité qui font partie de la gamme des FNB TD. Pour en parler avec moi, j’ai une invitée spéciale. J’accueille donc Jacqueline Kwok, gestionnaire de portefeuilles clients au sein de l’équipe de recherche quantitative de GPTD.
Comment ça va aujourd’hui, Jacqueline?
JACQUELINE KWOK: Très bien. Merci de m’avoir invitée au balado.
TOM GRANT: Eh bien, on est très heureux de t’avoir parmi nous. Et je pense que les sujets dont on va discuter aujourd’hui sont certainement des choses dont les gens veulent entendre parler, compte tenu de la récente volatilité du marché. Et à ce propos, il y en a certainement beaucoup ces jours-ci. Quels sont les facteurs qui ont le plus contribué à la récente hausse de la volatilité?
JACQUELINE KWOK: Oui, c’est certain que l’année a été difficile pour les actions, surtout les actions de croissance. Je dirais que l’inflation et l’invasion de l’Ukraine sont les grandes nouvelles qui créent beaucoup d’incertitude pour les actions ces jours-ci. Le contexte inflationniste actuel ne s’est donc pas amélioré. On continue d’entendre parler de problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement en 2022. Et certains n’ont peut-être pas ressenti l’effet de la hausse des prix l’été dernier. Mais à l’heure actuelle, on peut clairement voir combien on dépense de plus pour l’essence et l’épicerie.
Et si on ajoute à ça la guerre entre la Russie et l’Ukraine, on a un risque d’inflation à la hausse, parce que les prix de l’énergie et des produits de base sont encore plus élevés. Et comme l’inflation est un problème mondial, la plupart des banques centrales ont commencé à relever leurs taux d’intérêt pour lutter contre l’inflation. Bien sûr, ce n’est pas une bonne nouvelle pour les actions de croissance, dont les évaluations étaient déjà excessives. On a donc vu assez tôt un repli des actions technologiques. À ce stade, le débat porte sur l’ampleur et la durée du cycle de resserrement. Et si ça augmente trop vite ou trop, ça crée le risque de mettre l’économie en récession. Et je pense que tout ça nous place dans une période très volatile pour les investisseurs.
TOM GRANT: Eh bien, on dirait qu’il y a beaucoup d’éléments en jeu. Et ça contribue certainement à ce que nos portefeuilles fluctuent ou que mon portefeuille fluctue, ce qui n’est pas nécessairement une chose que j’aime toujours voir. En quoi une stratégie à faible volatilité peut-elle alors être utile?
JACQUELINE KWOK: Oui, je n’aime pas la volatilité moi-même. Je pense donc que lorsque les marchés connaissent une volatilité accrue, c’est très logique d’investir dans une solution à faible volatilité, parce que ça peut aider à réduire la volatilité globale de son portefeuille. Donc, contrairement aux autres stratégies qui visent à générer des rendements, les stratégies à faible volatilité visent à produire des rendements comparables à ceux du marché, mais avec beaucoup moins de volatilité.
Autrement dit, on veut être moins exposés aux baisses quand les marchés sont en baisse, et participer à une partie des hausses quand les marchés se redressent. Ça pourrait se traduire par un meilleur rendement ajusté au risque et un solide rendement à long terme. Je dirais donc que dans l’ensemble, c’est une situation beaucoup plus facile pour les investisseurs.
TOM GRANT: C’est certain que pour commencer l’année, il y a eu beaucoup de volatilité. Donc comment la stratégie fonctionne-t-elle jusqu’à maintenant?
JACQUELINE KWOK: Je suis contente que tu me poses la question. C’est une bonne période pour le facteur de faible volatilité, compte tenu de ce qui se passe actuellement sur les marchés. À peu près à la même époque l’an dernier, nos stratégies à faible volatilité se comportaient extrêmement bien. Et cette dynamique s’est poursuivie cette année. En général, les ratios d’encaissement de baisses sont très faibles, et le potentiel de hausse est élevé.
Par exemple, sur une période mobile de 12 mois, à la fin février, nos portefeuilles affichaient un rendement supérieur de 5 % à 8 %, selon la région visée. Et jusqu’à maintenant cette année, ces portefeuilles continuent de produire d’excellents résultats.
TOM GRANT: Permets-moi d’approfondir un peu plus la stratégie à faible volatilité. Quels facteurs recherches-tu quand tu construis un portefeuille à faible volatilité? Est-ce que c’est particulier aux secteurs, ou qu’est-ce que ton équipe et toi vous regardez?
JACQUELINE KWOK: Oui, donc, le portefeuille investit dans des actions moins volatiles. De plus, on n’a peu ou pas de placements dans des actions risquées. Donc essentiellement, le portefeuille est positionné défensivement pour se protéger contre les replis du marché en privilégiant des secteurs comme les services publics et les biens de consommation de base. Pour la construction du portefeuille, c’est une approche quantitative ascendante. On utilise donc un modèle de risque exclusif qui a été mis au point par l’équipe de recherche quantitative pour prévoir le risque. Et on utilise ces renseignements-là, ainsi que les coûts de négociation, le secteur, et les contraintes au niveau des titres, pour générer un portefeuille optimisé.
L’élément clé, c’est le modèle de risque. Et il y a des portefeuilles à faible volatilité qui utilisent un modèle de risque simple, qui investit dans des actions qui affichent le bêta le plus faible. Notre modèle de risque est maintenant plus avancé. En plus d’examiner les cours des actions individuelles, il examine la corrélation entre les actions individuelles et certaines des actions qui présentent de faibles corrélations. Autrement dit, ils évoluent dans des directions opposées. Alors on se retrouve avec un meilleur portefeuille, ou je dirais plus efficace pour réduire le risque.
TOM GRANT: Ça semble très bien. Alors quel type d’investisseur, et, de toute évidence, cette stratégie me plaît, mais quel type d’investisseur va, en général, préférer une stratégie à faible volatilité?
JACQUELINE KWOK: Je dirais qu’il y a un certain nombre de raisons pour lesquelles une telle stratégie serait intéressante pour les investisseurs. Supposons que vous êtes un investisseur réfractaire au risque et que vous souhaitez obtenir une certaine exposition au rendement des actions. Une stratégie à faible volatilité pourrait constituer un point d’entrée pour les placements en actions. Il y a aussi des investisseurs qui recherchent une expérience de marché sans heurts et qui ne veulent pas se soucier de la synchronisation des marchés.
C’est difficile de prévoir un repli du marché. Et donc, les investisseurs ont souvent tendance à vendre à bas prix, parce qu’ils ont attendu trop longtemps pour vendre. Et ils ont tendance à acheter à prix élevé parce qu’ils ont attendu trop longtemps après que les marchés se sont redressés pour revenir dans la partie. Donc en investissant dans une solution à faible volatilité, les investisseurs perdent généralement moins à la baisse et peuvent conserver leurs placements plus longtemps, ce qui leur permet de participer quand les marchés vont finir par se redresser.
Enfin, je dirais qu’en raison de la récente volatilité des marchés, les gens qui investissent dans les actions et qui cherchent à réduire le risque de leur portefeuille et à protéger leurs gains pourraient consacrer une partie de leur exposition aux actions à faible volatilité plutôt qu’aux obligations, dont les rendements sont généralement un peu plus faibles à l’heure actuelle. Mais je pense que, dans l’ensemble, en tant qu’investisseur, c’est toujours bon de réévaluer son exposition et d’avoir une stratégie qui aide à gérer le risque de son portefeuille.
TOM GRANT: J’aimerais maintenant changer un peu de sujet. Le Comité de répartition des actifs de Gestion de patrimoine de GPTD a une conception grandement favorable à notre pays. Peux-tu m’expliquer pourquoi on est si optimistes à l’égard du Canada en ce moment?
JACQUELINE KWOK: Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les actions canadiennes seraient un bon produit dans lequel investir en ce moment. Dans le contexte actuel où les taux d’intérêt augmentent et où les prix des produits de base sont élevés, les secteurs les plus favorisés sont ceux des services financiers et de l’énergie, parce que ces sociétés pourraient dégager des bénéfices solides et durables. En revanche, les taux plus élevés ne sont généralement pas favorables aux secteurs de croissance, comme les actions technologiques.
Depuis le début de l’année, le secteur de l’énergie a progressé de plus de 40 %. Et je crois que le secteur des services financiers a progressé de près de 2 %. Mais quand on regarde les secteurs des technologies, de la consommation discrétionnaire et des services de télécommunications, ils sont tous en baisse, entre 5 % et 10 %. C’est pourquoi l’indice S&P 500, et même les indices de référence NASDAQ, ont baissé au cours du trimestre. En revanche, l’indice TSX a progressé de plus de 4 %, parce qu’au Canada, les actions des secteurs des services financiers et de l’énergie représentent une part plus importante au sein de l’indice de référence, tandis que celle du secteur des technologies est plus petite. Donc, les actions canadiennes seraient un espace intéressant pour les investisseurs dans ce contexte-là.
TOM GRANT: Qu’est-ce que GPTD offre aux investisseurs à la recherche de solutions à faible volatilité? Et la question qui se pose est la suivante : comment est-ce qu’on se distingue de nos concurrents?
JACQUELINE KWOK: En ce qui concerne les placements à faible volatilité, GPTD a construit une franchise très prospère dans ce segment. On a été l’un des premiers gestionnaires à offrir des stratégies à faible volatilité aux investisseurs et on a une longue feuille de route de plus de 10 ans en gestion de ce type de stratégies pour les clients institutionnels et particuliers du côté des fonds communs de placement.
Ceci dit, on offre actuellement trois FNB à faible volatilité. On a donc le FNB à faible volatilité systématique d’actions internationales, qui a été lancé il y a environ cinq ans. Et on a récemment lancé un FNB américain et un FNB canadien à faible volatilité il y a environ trois ans. Ce sont maintenant des FNB à gestion active gérés par l’équipe de recherche quantitative.
Et juste pour souligner nos capacités dans ce domaine, on a une équipe responsable des données attitrée qui construit et tient à jour une base de données, plutôt que de compter sur des fournisseurs de données externes. On a notre propre équipe de recherche qui effectue des recherches continues et, comme je l’ai dit plus tôt, on utilise un modèle de risque exclusif, ce qui nous donne plus de souplesse pour mettre en œuvre nos propres points de vue sur le risque, comparativement à un modèle de risque commercial. Et on a notre équipe de gestionnaires de portefeuille qui gèrent activement les portefeuilles quotidiennement.
Donc, dans l’ensemble, on a une très grande équipe qui possède beaucoup d’expertise et de compétences, et dont les membres collaborent beaucoup entre eux. En ce qui concerne le rendement, les trois FNB se sont tous bien comportés depuis le début de l’année. Mais si vous êtes optimiste à l’égard du Canada et que vous vous inquiétez toujours de la volatilité des marchés, alors je pense que l’affectation d’une partie de votre portefeuille au FNB canadien à faible volatilité serait une mesure à envisager, car notre positionnement défensif pourrait procurer un coussin lorsque les marchés sont en baisse. Et le portefeuille comporte peu de placements dans des actions technologiques. Et même s’il ne comporte pas beaucoup d’actions du secteur de l’énergie, il offre une exposition aux actions du secteur des services financiers.
TOM GRANT: Pour ce qui est des symboles, le FNB canadien, c’est TCLV. Pour le FNB américain, c’est TULV. Pour le FNB international, c’est TILV. Jacqueline, as-tu des commentaires à ajouter ou quelque chose qu’on a peut-être manqué plus tôt?
JACQUELINE KWOK: Oui, j’ai quelque chose à dire rapidement. C’est que tu as mentionné qu’en plus de nos FNB à faible volatilité, on offre deux stratégies de FNB à dividendes et deux FNB multifactoriels. Contrairement aux FNB à faible volatilité, ils sont axés sur la production d’alpha. Au total, on a sept solutions quantitatives de FNB. Et elles se portent toutes extrêmement bien. Et je pense que ça vaut la peine de jeter un coup d’œil à ces produits.
TOM GRANT: Très bien, Jacqueline. Eh bien, merci beaucoup d’avoir pris le temps de nous parler de ces FNB aujourd’hui. Pour tous ceux qui nous écoutent, merci de vous joindre à nous.
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NARRATRICE : Gestion de Placements TD exerce ses activités par l’intermédiaire de Gestion de Placements TD Inc. au Canada et de Epoch Investment Partners, Inc. aux États-Unis. Gestion de Placements Greystone TD représente Greystone Managed Investments Inc., filiale en propriété exclusive de Greystone Capital Management Inc. Toutes les entités sont des sociétés affiliées et des filiales en propriété exclusive de La Banque Toronto-Dominion.
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