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[MUSIQUE]
ANIMATEUR 1 : Gestion de Placements TD vous souhaite la bienvenue au balado de cette semaine. À titre de rappel, le présent balado ne peut pas être distribué sans le consentement écrit préalable de Gestion de Placements TD.
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TOM GRANT : Bonjour et bienvenue à TDAM Talks FNB. Je suis Tom Grant, spécialiste des marchés financiers, FNB, à Gestion de Placements TD. Aujourd’hui, nous discuterons des titres à revenu fixe de la gamme des FNB TD. Pour en parler avec moi, j’ai un invité très spécial, Benjamin Chim, gestionnaire de portefeuille pour l’équipe Titres à revenu fixe à GPTD. Comment ça va aujourd’hui, Ben?
BENJAMIN CHIM : Super bien. Merci, Tom. Merci de me recevoir.
TOM GRANT : Eh bien, on a très hâte de parler du sujet d’aujourd’hui. C’est la première fois qu’on discute de titres à revenu fixe dans le balado. Pouvez-vous me donner un aperçu de vous et de la façon dont vous êtes devenu gestionnaire de portefeuille à Gestion de Placements TD?
BENJAMIN CHIM : Certainement. Je suis heureux que vous parliez enfin des titres à revenu fixe. C’est une excellente catégorie d’actif. Et, de toute évidence, il se passe beaucoup de choses du côté des titres à revenu fixe, il y aura donc beaucoup de choses à dire aujourd’hui. Pour ce qui est de la façon dont j’ai commencé dans le segment des titres à revenu fixe. J’ai commencé ma carrière en 2000, il y a environ 22 ans, en tant qu’analyse du crédit auprès d’une agence de notation. J’ai donc appris à connaître des sociétés de toutes sortes de secteurs, à réfléchir à leur risque de crédit, à la qualité de leur crédit, à leur profil, etc.
En cinq ans, je suis passé aux achats ou aux placements où je me suis joint à un des plus gros gestionnaires de fonds communs indépendants du pays du côté des obligations à rendement élevé, j’étais analyste du crédit pour ces obligations et j’examinais les sociétés à rendement élevé pour y investir pendant quelques années. J’ai fait ça pendant quelques années au sein de cette firme, puis Je suis passé à Gestion de Placements TD, vers 2008, dans l’équipe des titres à rendement élevé, et comme analyste des titres à rendement élevé et ensuite comme gestionnaire adjoint de portefeuille.
J’ai donc vu beaucoup de situations de crédit différentes à travers ce qui a probablement été le contexte de crédit le plus difficile depuis longtemps. Mais un peu plus tard, j’ai réalisé que je voulais vraiment gérer mon propre portefeuille et différentes stratégies.
J’ai donc quitté GPTD vers 2011 pour un fonds de couverture de titres à revenu fixe où je gérais des portefeuilles d’obligations de sociétés, de catégorie investissement et à rendement élevé, avec des positions acheteur et vendeur et d’autres types différents de stratégies de gestion du crédit. Évidemment, ce processus m’a permis d’apprendre beaucoup de choses, j’ai appris des façons d’investir et d’obtenir de la valeur au moyen d’obligations de sociétés et de produits à base de taux.
De là, j’ai été gestionnaire pour une firme indépendante où je gérais autant le fonds à rendement élevé que les obligations de sociétés avant de revenir à GPTD en 2018. À mon retour, j’ai surtout géré le Fonds canadien à titre de gestionnaire principal des fonds de sociétés canadiennes de qualité investissement, ainsi que les fonds de sociétés mondiales de qualité investissement. Et puis, depuis, je suis gestionnaire principal des fonds d’obligations de sociétés à rendement élevé, ici à Gestion de Placements TD. Voilà mon parcours de 22 ans en titres à revenu fixe et je suis toujours aussi heureux d’examiner les obligations de sociétés et d’y investir.
TOM GRANT : Eh bien, nous sommes heureux que vous ayez toute cette expérience. Il semble que vous ayez appris beaucoup de choses en cours de route. Mais il semble que nous parlions de plus en plus des enjeux liés aux titres à revenu fixe, pourquoi? Que se passe-t-il dans cette sphère?
BENJAMIN CHIM : Oui. En fait, le marché des titres à revenu fixe a été très intéressant pour bien des gens sur le plan professionnel cette année. Et, en réalité, la raison est, bien sûr, que les banques centrales continuent d’augmenter le taux directeur pour tenter de lutter contre les niveaux élevés d’inflation et d’en sortir.
Le taux des fonds fédéraux aux États-Unis, ou le taux de la Banque du Canada ici, est considéré comme le taux sans risque de l’ensemble des taux obligataires. Donc, si ce taux augmente, si les taux obligataires augmentent sur le plan des politiques, puis les taux qui s’applique à tout type de titre qui présente un risque plus élevé que le taux sans risque doivent également augmenter.
Les taux des obligations d’État ont donc augmenté, comme ceux des obligations de sociétés, on a vu la nécessité d’une hausse des taux des actions privilégiées et de dividendes. Tout ça découle du fait que le taux sans risque est maintenant plus élevé. Bien sûr, les taux ont une relation inverse avec les prix. Ainsi, quand le besoin de rendement augmente, les taux augmentent et les prix baissent. On a donc assisté à un recul sans précédent au premier semestre de cette année sur le marché obligataire et les prix restent à ces niveaux bas et demeurent assez volatils.
Mais il reste un marché obligataire où le revenu revient dans les titres à revenu fixe. Les taux actuels sont à des niveaux qu’on n’avait pas vus depuis longtemps. Pour les obligations de qualité investissement, les taux sont d’environ 5,5 %, 6,5 %. C’est le niveau le plus élevé depuis la Grande crise financière. Quant aux obligations à rendement élevé, elles se situent entre 7,5 % et 9,5 %. Dans les deux cas, bien sûr, ces titres sont devenus des composantes très viables de solutions de placement à long terme, en particulier pour la retraite.
TOM GRANT : Et une autre chose qui me semble intéressante est la vitesse à laquelle ces titres ont changé. Ça semble aussi relativement sans précédent. Quand j’entends parler de variation des taux d’intérêt, on ne parle pas de 25 points de base maintenant, on a observé des hausses substantielles.
BENJAMIN CHIM : Oui. Je parlais des mesures prises par les banques centrales contre ces niveaux d’inflation. Et si on recule un peu, comment est-ce qu’on a atteint ces niveaux d’inflation élevés? Ça découle vraiment du fait qu’on a eu plus d’une décennie, depuis la crise financière, des taux d’intérêt à de très faibles niveaux, à des niveaux dits expansionnistes. Niveaux inférieurs à leur taux cible et qui crée une situation où l’argent est très bon marché, où les gens peuvent emprunter bon marché et investir dans les secteurs de croissance des sociétés, dans des actifs et tout le reste.
Et, bien sûr, plus les gens empruntent, plus le système est liquide, plus les gens sont à la recherche de ce type d’actifs. Ça devient inflationniste. Puis, bien sûr, il y a eu la crise de la COVID en 2020. Là, le monde s’est complètement arrêté et tout a fermé. Et il fallait injecter plus de liquidités dans le système à ce moment-là, maintenir les investisseurs à flot, maintenir les entreprises à flot, maintenir les gens à flot alors que le monde était paralysé.
Et cette injection de liquidités sur le marché en plus de ce qu’on avait déjà injecté est venue augmenter ces pressions inflationnistes. Et puis, bien sûr, la COVID elle-même, avec ces mesures de confinement et en raison des perturbations qu’on a eues du côté des affaires et de la chaîne d’approvisionnement, qui ont entraîné une pénurie de biens et de services, et d’autres facteurs qui, bien sûr, ont exacerbé le besoin de ces biens et le niveau des prix de ces produits.
Les banques centrales se sont donc penchées sur la question, et était préoccupées par la vitesse à laquelle les taux des biens augmentaient et l’impact sur la stabilité financière de leurs devises, mais aussi pour les particuliers qui tentent de payer leurs intérêts et essayent de se permettre des maisons et d’autres choses du genre.
De plus, cette année, il y a eu le conflit entre la Russie et l’Ukraine. Et c’est une région du monde assez fertile et, de toute évidence, une région qui dispose de beaucoup de ressources. Ça a créé des pénuries de nourriture, des pénuries d’énergie, qui ont contribué à ce qui est maintenant des pressions inflationnistes qu’on a jamais vues depuis des décennies. À son apogée, l’inflation en Amérique du Nord s’établissait à 8,5 %, 9,5 %.
Les banques centrales ont donc pris du retard et commencé à relever leurs taux d’intérêt énergiquement pour vraiment retirer des liquidités du système. Essayer de créer une situation où les investisseurs ne cherchaient plus à investir dans la croissance ou dans le taux minimal pour emprunter de l’argent, pour tenter de faire croître l’économie, beaucoup plus qu’auparavant.
Et donc essayer de rendre les taux d’intérêt plus restrictifs a constitué une tâche difficile, car on était à un point où on passait du rouge à zéro. Comme vous l’avez dit, on a assisté à des hausses de taux sans précédent. Parfois 50, plus récemment, des hausses de 75 points de base au Canada et aux États-Unis. Et ça a commencé à ramener l’inflation à des niveaux plus normaux, mais on doit évoluer dans un contexte où l’inflation se situe entre 6 % et 10 %; les taux d’intérêt vont continuer d’être assez élevés.
TOM GRANT : Il y a beaucoup de concepts qui sont soulevés quand on discute de ces sujets et on a parlé de l’inflation et des taux d’intérêt. Mais quand je lis différents articles, un autre terme apparaît, c’est la durée. Et je l’entends beaucoup quand on parle de portefeuilles d’obligations. Pouvez-vous m’expliquer en termes très simples ce qu’on entend par durée?
BENJAMIN CHIM : Oui, je vais faire de mon mieux. En fait, c’est, en termes très simplistes, c’est la sensibilité d’un actif ou d’un titre de placement aux variations des taux d’intérêt. Plus l’obligation est à long terme et plus les paiements sont importants, plus ce sera une modification du taux sans risque et une obligation à court terme. Et ça fonctionne dans les deux sens. Par conséquent, une hausse de 1 % entraînera une baisse de 10 $ du prix des obligations à long terme et ils augmenteront de 10 $ si les taux d’intérêt baissent de 1 %.
TOM GRANT : Donc, pour que ce soit clair pour moi, si je pense à la durée, je pense à la sensibilité de mes coupons ou de mes paiements d’intérêts relativement à mes placements en obligations et à toute variation des taux d’intérêt; est-ce à peu près exact?
BENJAMIN CHIM : Oui, vous pensez à la sensibilité à toute variation du contexte global des taux d’intérêt. Parce que quand les prix sont à la bourse, une obligation vaut le prix auquel vous pouvez la vendre à quelqu’un d’autre. Donc, pour l’acheteur marginal de l’obligation que vous détenez dans votre portefeuille, elle doit produire un rendement intéressant pour le marché pour que quelqu’un d’autre désire l’acheter. Le taux de revenu sera rajusté en fonction de l’évolution du taux sans risque.
TOM GRANT : D’accord, je pense que c’est un peu plus clair pour moi. Je sais que [INAUDIBLE] a dit que c’est l’un de ces termes qui, à l’occasion, me cause un peu de confusion, mais au moins maintenant c’est assez clair en ce qui a trait à la sensibilité et aux taux d’intérêt et leurs variations qui influent sur mon portefeuille d’obligations. Si j’étais un investisseur qui voulait mettre de l’argent dans ce domaine, à quoi devrais-je réfléchir ou que devrais-je prendre en considération?
BENJAMIN CHIM : Eh bien, il y a un certain nombre de choses auxquelles vous devriez réfléchir dans le domaine les titres à revenu fixe. Bien sûr, vous voulez réfléchir à votre rendement cible ou au type de rendement que vous voulez réaliser. Et vous pouvez y penser de deux façons. Vous pouvez obtenir des rendements plus élevés en prenant des risques de taux d’intérêt donc, plus loin sur la courbe des taux, les obligations à 10 ans et à 30 ans plutôt que les obligations à 1 an, car vous acceptez une volatilité plus élevée des taux d’intérêt, ce qui vous permet habituellement d’obtenir des rendements plus élevés. Ou vous pouvez obtenir des rendements en prenant plus de risques de crédit, ce qui signifie un risque de défaillance plus élevé, donc lié à la prime d’écart de taux, quand les obligations de sociétés qu’une société émet augmentent, et ça pourrait évidemment avoir un effet négatif sur la valeur de l’obligation. Vous prenez plus de risque de crédit et pouvez obtenir un rendement beaucoup plus élevé.
Et en plus de tout ça, il faut penser au produit dans lequel la liquidité de l’obligation est détenue. Vous pouvez donc détenir un CPG, qui est d’environ 5 % aujourd’hui, je crois. Si vous avez de la chance et que vous prévoyez rester plus longtemps, vous obtenez 5,5 % ou même plus. Mais vous êtes immobilisé dans le CPG et ne pouvez pas encaisser et utiliser cet argent à d’autres fins avant que le CPG vienne à échéance, ou payer une pénalité importante.
Si vous possédez un fonds d’obligations ou une obligation individuelle ou un FNB, vous avez des liquidités instantanées pour ce que vous détenez. Et vous pouvez obtenir des taux de revenu aussi élevés, sinon plus, que ceux des CPG grâce à la détention d’un fonds d’obligations. L’autre facteur, bien sûr, est la propriété d’un fonds d’obligations par rapport à un CPG bénéficie de toute hausse liée à la détention d’un CPG.
Vous obtiendrez le taux indiqué dans votre CPG, quel qu’il soit, et rien de plus. Mais si le taux des obligations commence à baisser, le bénéfice quant à la durée obtenu par la détention d’obligations et d’un fonds d’obligations pourraient être supérieurs à votre rendement si vous détenez un fonds d’obligations.
TOM GRANT : Quelles solutions ont fait l’objet d’une utilisation accrue récemment? Où les investisseurs investissent-ils dans l’univers des obligations?
BENJAMIN CHIM : Pour nous, en particulier du côté des FNB, on a vu un grand intérêt pour l’échelonnement d’obligations de sociétés à court terme. On a un échelonnement d’obligations de sociétés à court terme en dollars canadiens et américains, qui est une échelle composée essentiellement de cinq catégories différentes ou une période d’un an, une période de deux ans, jusqu’à une période de cinq ans.
Ainsi, environ le cinquième du fonds est investi dans chacune de ces catégories. Ça réduit au minimum le risque de taux d’intérêt qu’on assume. La durée du fonds est d’environ 2 ans et demi, ce qui est très limité quant au risque lié aux taux d’intérêt. On détient des obligations de sociétés, à long et à court terme, dans ce portefeuille. Avec l’inversion de la courbe des taux, vous obtenez de très bons taux sur cinq ans et pour des obligations de sociétés de première qualité.
J’ai mentionné des taux de 5,5 % à 6,5 % pour ce faire. Le fonds est de qualité investissement à environ 87 %, et son taux de rendement est d’environ 12 %. Il s’agit d’obligations de sociétés à rendement élevé de grande qualité. Et là, vous obtenez des taux de 7 % à 8 % pour les obligations à rendement élevé.
On obtient donc un taux mixte d’environ 5,6 %, 5,7 % pour l’échelonnement des obligations canadiennes et 5,3 % pour les obligations américaines. C’est très peu. Je crois avoir mentionné le risque de taux d’intérêt et le risque de crédit qui vous donneront de bons rendements et seront très liquides.
TOM GRANT : OK. Prochaine question, et je ne vais pas vous en tenir rigueur au cas où les choses changent, mais où est-ce qu’on en est, selon vous, dans le cycle de hausse des taux d’intérêt?
BENJAMIN CHIM : C’est une question difficile, mais où on en est actuellement en ce qui a trait aux taux directeurs et aux candidats, on est à environ 3,25 %, et à 4 % aux États-Unis. On est maintenant en territoire très restrictif à l’égard des taux directeurs. Ça signifie que les taux se situent à un niveau où ils découragent la croissance, réduisent les placements et créent des pressions ou des resserrements des conditions financières. Par conséquent, les choses commencent à ralentir.
Et comme les banques centrales ont déjà ramené les taux d’intérêt à ce niveau, elles peuvent maintenant être beaucoup plus mesurées et dépendantes des données, car pensez aux hausses de taux à venir. Les données sur l’inflation sont encore très élevées : environ 6 % ou 7 % sur le marché nord-américain. Les banques centrales continueront probablement d’augmenter leurs taux un peu plus en essayant de voir, mais ils pourraient faire une pause après le début de l’année alors qu’ils commencent à voir quels sont les effets décalés de ces hausses de taux et de leurs répercussions sur l’économie.
Au Canada, les taux pourraient augmenter au début de l’année prochaine, ainsi que le taux directeur, à peut-être 4 % 4,25 %, peut-être 4,5 %. Les données sur l’inflation demeurent assez élevées. Aux États-Unis, on pense que la situation sera probablement un peu plus grave car l’économie est plus forte. Donc, environ 4,5 %, 5 %.
Et une fois ce niveau atteint, on pense que les banques centrales vont commencer à faire une pause à ce moment-là et à réévaluer l’influence exercée et comment ça influe sur l’économie et à quel rythme la situation ralentit. Ces taux pourraient être élevés pendant un bon moment. Les banques centrales sont inquiètes de ne pas y arriver, elles veulent s’assurer qu’ils augmentent suffisamment pour vraiment freiner l’inflation.
Puis, elles craignent une récession et sont préoccupées de l’ampleur du ralentissement économique. Elles ont l’impression d’avoir les outils nécessaires pour gérer cette dernière et pour le premier cas, mais c’est un peu plus difficile. Le taux pourrait donc être élevé pendant un bon moment. On pense qu’il faudra de 6 à 12 mois avant de commencer à voir une certaine souplesse dans certaines baisses de taux.
TOM GRANT : Il reste donc encore quelques hausses potentielles à venir, et c’est vraiment la question de savoir combien de temps il va rester? Y a-t-il des sujets qu’on n’a pas abordés aujourd’hui que nos auditeurs devraient connaître ou des derniers commentaires que vous aimeriez partager avec notre auditoire?
BENJAMIN CHIM : Je voulais simplement préciser que ce que vous pensez des placements en titres à revenu fixe, la gamme de solutions offertes par la TD est très vaste, de vraiment vous lancer de n’importe quelle façon d’aborder les titres à revenu fixe en termes de taux, de risque de crédit et de durée.
J’ai parlé des obligations de sociétés à court terme ou des obligations des FNB. Il y a aussi notre FNB de revenu mondial et notre FNB à rendement élevé qui vous permet d’obtenir un taux de 6,5 % pour le FNB de revenu mondial et un taux de 7,5 % pour le FNB à rendement élevé aujourd’hui. Bien sûr, vous prenez plus de risques de crédit, mais vous n’assumez pas un risque de taux d’intérêt élevé, environ cinq ans de durée, 4 et demie à 5 ans pour ces deux fonds.
Et dans un contexte où la qualité du crédit est encore très bonne et on pense que vous pourrez obtenir de très bons rendements à l’avenir pour avoir investi dans ces fonds. Et si vous voulez profiter davantage de la hausse des taux, j’ai parlé de la durée et de l’effet sur les obligations à long terme. Et pour le segment le plus long de la courbe, les obligations d’État à 30 ans, ils ont été les plus durement touchés par cette hausse des taux directeurs et les obligations à long terme ont reculé de 20 $ ou 30 $ cette année.
Comme on détient des portefeuilles d’obligations à long terme, les FNB vous donnent accès à des hausses si les obligations commencent à se redresser selon l’économie, si l’inflation diminue considérablement et les taux d’intérêt commencent à baisser. Ce type de fonds pourrait très bien progresser. On a donc ces options également.
TOM GRANT : D’accord, Ben. Merci beaucoup d’avoir pris le temps d’aborder la question des titres à revenu fixe. Et merci à tous ceux qui nous ont écoutés. Pour en savoir plus sur nos FNB, rendez-vous sur LinkedIn à Gestion de Placements TD pour être au courant de tous les balados et blogues sur les FNB et bien plus encore. Enfin, si vous avez des commentaires ou suggestions de sujets que vous aimeriez mieux connaître, n’hésitez pas à nous envoyer un courriel à td.tmtalks@td.com. Merci beaucoup à tous de m’avoir écouté et passez une excellente fin de journée.
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ANIMATEUR 1 : Ces renseignements ont été fournis par Gestion de Placements TD aux fins d’information seulement. Ils proviennent de sources jugées fiables. Ces renseignements n’ont pas pour but de fournir des conseils financiers, juridiques, fiscaux ou de placement. Les stratégies fiscales, de placement ou de négociation devraient être étudiées en fonction des objectifs et de la tolérance au risque de chacun. Le présent balado peut contenir des déclarations prospectives qui sont de nature prévisionnelle, des termes comme « prévoir », « s’attendre à », « compter », « croire », « estimer », ainsi que les formes négatives de ces termes. Les déclarations prospectives sont fondées sur des prévisions et des projections à propos de facteurs généraux futurs concernant l’économie, la politique et les marchés, comme les taux d’intérêt, les taux de change, les marchés boursiers et financiers contexte économique général; on suppose que les lois et règlements gouvernementaux en matière de fiscalité ou autre ne changeront pas et qu’aucune catastrophe ne surviendra. Les prévisions et les projections à l’égard d’événements futurs sont, par leur nature, assujetties à des risques et à des incertitudes que nul ne peut prévoir. Les prévisions et les projections pourraient s’avérer inexactes dans l’avenir. Les déclarations prospectives ne garantissent pas les résultats futurs. Les événements réels peuvent différer grandement de ceux qui sont exprimés ou sous-entendus dans les déclarations prospectives. De nombreux facteurs importants, y compris ceux énumérés plus tôt, peuvent contribuer à ces écarts. Vous ne devez pas vous fier aux déclarations prospectives. GPTD est une filiale en propriété exclusive de La Banque Toronto-Dominion.
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